En quoi la Bible est-elle une source d’espérance pour vous ?
Voici la question que nous vous avons posée dans l’une de nos lettres de nouvelles par mail. À l’occasion du Mois de la Bible, nous souhaitions vous donner la parole. Plusieurs parmi vous nous ont envoyé une contribution.
Un grand merci ! Nous avons sélectionné quelques-uns de ces témoignages pour les faire paraître sur le site du Mois de la Bible. Les voici :
« La Bible nous incite à être vrais envers nous-mêmes et envers les autres, sous le regard de Dieu. Regard exigeant et bienveillant. Elle éclaire ma vie depuis plus de cinquante ans, m’a aidé à surmonter de grosses épreuves, et elle est largement le canal de l’Esprit du Christ. Aujourd’hui, on me sollicite pour transmettre l’enthousiasme qu’elle suscite en moi… et je vois que les gens sont heureux de se laisser étonner par son message. Non seulement elle ne se démode pas, mais elle est d’une totale actualité. La diffuser est donc une joie et une nécessité.
»
« En quoi la Bible est-elle une source d’espérance pour vous ?
- Parce que c’est le seul livre qui nous révèle d’où nous venons, qui nous sommes, et où nous allons.
- Parce qu’elle contient des promesses divines qui apportent réconfort, direction et assurance.
- Parce qu’elle révèle l’amour inconditionnel de Dieu, son plan de salut pour l’humanité, et offre des réponses aux grandes questions de la vie. Elle nous rappelle que même dans les moments difficiles, Dieu est fidèle et ne nous abandonne jamais.
»
« La Bible est une source d’espérance car elle contient :
- Les promesses de Dieu : Jérémie 29.11 et Jean 3.16, assurant paix et vie éternelle.
- Des récits de rédemption : les histoires de Joseph ou Job montrent que Dieu transforme les situations difficiles.
- Un soutien dans l’adversité : des Psaumes, comme le Psaume 23, apportent réconfort.
- Une perspective future : Un monde sans souffrance est promis (Apocalypse 21.4).
Elle guide, console et donne un sens aux épreuves en rappelant que Dieu est fidèle. »
« En quoi la Bible est-elle une source d’espérance pour vous ?
Pour moi, la Bible est source d’espérance parce qu’elle parle de gens comme vous et moi, qui n’étaient pas des grands de ce monde, et dont la vie a été transformée par la présence de Dieu.
Elle me dit que personne n’est trop petit pour que Dieu se préoccupe de lui, d’elle. Même les exclus trouvent en lui un abri, une espérance. Je pense à Gédéon, qui est le plus jeune du clan le plus faible. Et pourtant, Dieu s’intéresse à lui.
Elle me dit aussi que personne n’est étranger dans le Royaume de Dieu. Les frontières ne sont que construction humaine. Je pense à Ruth qui suit sa belle-mère et fait partie de la généalogie du Christ.
Elle me dit encore que personne n’est assez riche pour se passer de la présence de Dieu. Il ouvre ses bras et propose son amour. Je pense à Zachée qui est si riche mais si vide, et qui se sépare de sa richesse pour se remplir d’amour.
Elle me dit enfin que même si je ne suis pas parfaite (qui l’est ?), Dieu m’aime sans condition. Cela m’encourage à m’engager pour un monde meilleur et à me mettre au service de mon prochain. Cet amour reçu, qui déborde, doit être partagé avec d’autres ! Elle me dit que rien ne peut me séparer de l’amour de Dieu… »
« La Bible est, pour moi, la parole de Dieu. Parole sûre et fiable, parole efficace dont on est sûr qu’elle réalise ou réalisera toujours ce qu’elle dit. Elle est en cela nourriture toujours renouvelée de ma foi et de mon espérance, la source inépuisable à laquelle je reviens sans cesse et sans laquelle je ne peux pas vivre. C’est mon “rocher”, ma colonne vertébrale et le chemin par lequel mon être verra l’accomplissement pour lequel il a été créé.
»
« Pour moi, la Bible est une source d’espérance, car elle me ramène sans cesse à la bonté et à la fidélité de Dieu.
Ainsi, en période difficile, il m’est particulièrement précieux de me connecter à l’expérience d’un personnage de la Bible qui traverse une crise. Je trouve par exemple un écho à mes propres émotions dans tant de psaumes de David ! Quel cadeau alors de pouvoir mettre mes pas dans ses pas pour cheminer de l’ombre à la lumière, du désespoir à l’espérance.
Assurément, la Bible est pour moi une source d’espérance !
Si le Seigneur ne m’avait pas secouru, je ne serais pas loin du pays du silence. Chaque fois que je dis : « Je ne tiens plus debout ! » ta bonté, Seigneur, me soutient. Et quand j’ai le cœur surchargé de soucis, tu me consoles, tu me rends la joie. (Psaume 94.17-19)
Voici ce que je veux me rappeler, voici ma raison d’espérer : Les bontés du Seigneur ne sont pas épuisées, il n’est pas au bout de son amour. Sa bonté se renouvelle chaque matin. Que ta fidélité est grande, Seigneur ! Je le dis : le Seigneur est mon trésor, voilà pourquoi j’espère en lui. Le Seigneur est bon pour qui compte sur lui, pour qui se tourne vers lui. (Lamentations de Jérémie 3.21-25)
»
« En quoi la Bible est-elle une source d’espérance pour moi ? Selon le philosophe danois Sören Kierkegaard, « la forme la plus courante de désespoir est de ne pas être ce que l’on est ». Je crois que les textes bibliques nous rappellent qui nous sommes. Je lis les textes bibliques comme une réflexion sur la condition humaine. Ils mettent en relief la dignité humaine, basée sur l’idée que tout être humain est créé à l’image de Dieu, et destiné à vivre pleinement dans un monde de liberté où l’autre est vu, respecté et valorisé. Ils évoquent le fait que le mur qui s’est érigé entre le Créateur et l’humain, parce que ce dernier a choisi de mettre sa confiance dans un discours qui n’est pas le sien, propulse l’humain dans une réalité absurde et ambivalente où il se perd dans toutes les formes de désespoir qui le poussent à se mettre en quête de retrouver son vrai Soi, de vouloir savoir ce qu’il est réellement. La perspective néotestamentaire met en exergue la possibilité pour l’humain de se recréer à l’image de Dieu et de comprendre ce qu’il est véritablement. La lettre aux Colossiens souligne que le Christ est l’image du Dieu invisible. En quelque sorte, il nous rappelle notre dignité humaine, notre essence, ce que nous sommes réellement. C’est dans ce sens que la Bible est une source d’espérance pour moi.
Elle ne me laisse pas seule dans ma quête de savoir qui je suis vraiment et qui est mon prochain. En outre, face au monde absurde et ambivalent dans lequel je vis et évolue, elle me propose un fondement philosophique à partir duquel je peux y faire face en grandissant en maturité, en humanité et en liberté, en une liberté où l’autre est vu, respecté et valorisé. Elle me permet de devenir qui je suis réellement. Je la considère donc comme une parole qui dessine les contours d’une vie authentique, vraie et profonde, face au désillusionnement, au désenchantement ou à la perte de sens qui s’emparent de plus en plus de l’humanité. Elle me permet de commencer à voir une beauté inégalée dans les trois choses qui demeurent : la foi (la confiance), l’espérance et l’amour. Et comme on le sait, c’est l’amour qui est le plus grand.
»